Alors que les sujets environnementaux occupent de plus en plus de place dans le débat public, les entreprises doivent s’adapter et respecter des normes RSE. Ces questions n’échappent pas aux entreprises du secteur de la logistique et ce sera d’ailleurs la thématique principale de la SITL (Semaine de l’Innovation du Transport et de la Logistique). Manifestation qui aura lieu du 28 au 30 Mars 2023 à Paris Porte de Versailles.
Il existe de nombreux moyens de réduire l’impact écologique des activités logistiques, que ce soit dans le transport des marchandises, leur emballage, le stockage… Ainsi, de nombreuses initiatives se développent dans l’optique de réduire les coûts environnementaux de ces activités logistiques.
La seconde main
Une solution est d’utiliser du matériel d’occasion dans son entrepôt. Pour répondre à cette demande, de nombreuses plateformes se développent pour permettre aux entrepreneurs de revendre leur matériel logistique et à d’autres de pouvoir l’acheter d’occasion. Par exemple, au lieu de jeter tous les matériels et matériaux présents dans son entrepôt, Sofemi – accompagnée par ETYO – a démonté et racheté le matériel : escaliers, bacs, racks, trieurs, morceaux de mezzanine, encamionneurs…
L’entreprise a donc observé une valorisation de plus de 500 tonnes de ferraille, pour un montant de 215 000 €. Sofemi revend ensuite ce matériel récupéré à un prix inférieur à celui des équipements neufs.
Au résultat : une démarche qui permet de réduire les coûts économiques et environnementaux de ces opérations.
De nombreuses entreprises cherchent aussi à acquérir des chariots de seconde main afin de disposer d’une flotte de chariots neufs et reconditionnés. D’une motivation initialement purement économique (15 à 30 % d’économie par rapport à un chariot neuf), « la dimension environnementale commence à être un vrai argument, plutôt chez les clients sensibilisés à l’écologie » explique Martine Piller, responsable occasion chez Toyota Material Handling France. Ainsi, même les fabricants de chariots proposent désormais leurs propres références reconditionnées. C’est le cas de Jungheinrich ou Fenwick-Linde, qui remettent à neuf des chariots d’occasion et qui les proposent ensuite à l’achat ou à la location.
La location
Une autre solution pour réduire les coûts environnementaux est la location de matériel logistique. Elle permet à une entreprise de répondre à une situation imprévue comme une importante hausse de commande. Des plateformes proposent à la location : des caisses, des palettes, des chariots… Cette démarche engendre une baisse de la consommation de matières premières pour l’entreprise qui limite ainsi son investissement en équipement.
Par exemple, la société Rotom, par sa filiale RoomRent, propose un grand catalogue de matériels logistiques à la location. Elle propose des références en occasion, ce qui réduit encore plus les coûts environnementaux.
Résultat, une plus grande flexibilité et en prime la possibilité d’éviter d’alourdir son actif immobilisé.
Que retenir ?
En conclusion, la revente ou la location de matériel logistique peuvent être des options intéressantes pour les entreprises qui cherchent à réduire leurs coûts ou à limiter l’empreinte écologique de leurs opérations. Cependant, les entreprises doivent également tenir compte des risques associés à l’achat d’équipements d’occasion, tels que la compatibilité avec l’existant, la fiabilité (durée de vie, maintenance…) et la complexité du processus de vente.
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